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Le suicide

11/10/17

Cette semaine, dans mon entourage, j’ai entendu l’idée qui a effleuré l’esprit de nombreuses âmes un jour ou un autre.
Le suicide ! Mettre fin à ses jours est une transgression de la loi divine.
Tout d’abord, je souhaite préciser que la vie est quelque chose de très précieux, c’est une chance de pouvoir s’incarner !
Pour évoluer l’âme a besoin de passer par des épreuves de sacrifices, de luttes et de difficultés. Ces épreuves, qu’elles soient physiques ou morales sont un puissant moyen d’évolution.
Les épreuves ne sont que des marches à franchir pour notre progression et tant que nous n’avons pas validé l’épreuve, la leçon ne sera pas apprise. C’est pour cette raison, qu’ il y aura des hommes qui fléchiront devant les maux de la vie.
Penser que le suicide permet d’échapper à la souffrance est une grave erreur car l’âme est immortelle et rien de cet acte ne s’efface dans l’au-delà.
Au contraire, le suicidé continue à souffrir. Ils revit sans cesse la scène tragique de son dernier instant sur terre et ce en boucle.
Plus dur encore est le détachement de l’âme de ce corps physique.
Elle se fait dans la douleur, le déchirement car le cordon fluidique qui le reliait au corps a été rompu précipitamment.
Certaines énergies ne se sont pas encore expulsées. Rien n’a été préparé.
Or, dans la mort naturelle, ces liens s'affaiblissent naturellement avant que la vie soit complètement éteinte. Tandis que dans le suicide, rien n’a été prévu, la mort arrive brutalement.
Le traumatisme est donc grand et, à cela, vient s’ajouter la présence des Esprits du bas-astral avides de fluides vitaux.
Ils tournent autour du suicidé et cherchent à s’approprier les éléments fluidiques qui n’ont pas été dégagés dans cette mort précipitée.
Véritables vampires de l’au-delà, ils se complaisent autour de ces corps en décomposition à la recherche de sensations terrestres que leur procurent ces fluides.
Les guides et Esprits protecteurs veillent cependant mais ils doivent attendre le moment propice pour le dégager. Dans l’au-delà, les suicidés se regroupent selon leurs affinités. Cela dépend du type de suicide, des motivations, des influences spirituelles, du degré de connaissance et de leur évolution.
Plus un Esprit est éclairé, plus ses peines sont intenses et sa guérison sera longue. Nous avons des témoignages dans certains ouvrages spirites.
En général, ces Esprits se trouvent dans des endroits où le panorama est désolant. Composés de vallées profondes et brumeuses, ces paysages se dessinent avec des gorges sinueuses et des cavernes sinistres.
Suivant son attitude, le suicidé peut être en proie au désespoir, à la révolte et rester ainsi longtemps dans ces régions.
Mais s’il manifeste l’envie d’être aidé, il sera accompagné dans un hôpital dans l’au-delà où des Esprits bienveillants s’occuperont de lui.
Ils veillent à le défaire des fluides et des forces vitales dont il est encore imprégné, comme cela est toujours le cas dans toute mort violente.
Ainsi, certains ne resteront qu’à peine plusieurs heures, d’autres des mois, puis après avoir compris sa situation, l’Esprit (du suicidé) devra se réincarner. Suivant le déséquilibre qu’il a subi, cela se fera plus ou moins rapidement.
Il arrive très souvent que l’Esprit n’arrive pas à bien analyser la situation, alors la réincarnation se fera plus rapidement pour éviter que sa souffrance ne soit augmentée.
Dans ce cas-là, la vie sur terre sera courte et se fera auprès de parents aimants et aidants afin que, par l’amour, peu à peu se pansent les blessures. Mais, il y a une autre raison expliquant l’incarnation courte. L’incarné en se suicidant, détériore son corps physique.
Ce traumatisme, ainsi que ceux subis par un dégagement trop rapide, s’imprime dans le périsprit. Dans la nouvelle incarnation, son nouveau corps physique sera affecté par ces troubles et il ne pourra résister très longtemps à ces déséquilibres.
Le suicidé ne peut choisir son incarnation, ce sont des guides spirituels qui le font pour lui afin qu’il y ait bien réparation.
Il faudra plusieurs incarnations pour guérir de ce traumatisme et le médium brésilien, Francisco Cândido Xavier, appuie ce fait en déclarant qu’il faut deux cents ans pour qu’un suicidé soit rééquilibré.
A mesure que grandit en lui sa confiance en Dieu, les angoisses du suicidé diminuent.
Les Esprits instructeurs sont unanimes, en déclarant que nous avons de multiples occasions pour nous grandir sur Terre, à travers diverses expériences, mais que souvent nous sommes poussés à les déserter.
Si nous nous aidions de la prière, nous pourrions par l’acceptation, la résignation, nous fortifier dans l’épreuve et éviter la chute vers l’angoisse et les tourments car si un suicidé pense sortir de la souffrance, c’est souvent pour entrer de pleins pieds dans la torture…
Nous avons longuement parlé du suicide provoqué, violent et arrêtant brusquement la vie, mais il existe une autre forme de suicide, celui que l’on peut appeler indirect et dû à notre comportement.
Dans ce cas de figure, l’imprudence est responsable de bien des morts car nous sommes responsables de ce qui peut nous arriver.
Un jeune homme qui conduit en état d’ivresse et provoque un accident dans lequel il meurt, sera responsable à la mesure de sa connaissance.
Il sera aussi responsable si les passagers sont morts avec lui dans le véhicule. Une mort prématurée a toujours des conséquences funestes.
Notre façon de vivre, nos habitudes, nos coutumes sont également des formes suicidaires et peuvent abréger notre existence. La cigarette provoque le cancer du poumon, l’emphysème pulmonaire, l’infarctus ; l’alcool détruit le foie ; les drogues, le cerveau.
La gourmandise produit l’obésité qui à son tour surcharge le corps. Le refus de se soigner handicape le corps. Tout excès ou manque, moral ou physique, endommage le corps qui nous a été prêté.
Prenons donc le temps d’y songer et si nous trouvons que les trames de notre existence sont parfois bien pénibles à supporter, travaillons à renforcer notre foi dans la prière.
N’hésitons pas à demander du courage, de la résignation et de l’entendement. Relevons la tête, souvenons-nous des exemples de ceux qui nous ont précédés, des plus simples, des plus humbles.
Dans notre entourage, il y a toujours eu une femme ou un homme dont les épreuves ont été investies de confiance dans l’avenir, de joie dans la difficulté.

Cherchons à semer à notre tour dans notre foyer cette étincelle divine qui fait vibrer.

Maroi


 
 
 
 

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