La guérison de la blessure du Rejet
On a tous été ou nous sommes encore influencés à différents degrés par la blessure de rejet. Que ce soit un refus de qui que ce soit, une séparation, une peur de ne pas être à la hauteur, une critique d’un ami, tout ça vient réveiller cet inconfort qui monte en soi à ce moment là. Le rejet fait partie de la réalité car on vit en interaction les uns les autres. Par contre, il est possible d’en arriver à ne plus prendre les choses personnellement et pouvoir utiliser ces situations pour augmenter notre estime personnelle.
Voici 7 moyens pour vous aider à vous en libérer grandement.
1. Inutile de se sentir vexé. Tout le monde a le droit de ne pas être d’accord avec soi, d’avoir ses opinions, d’exprimer des ressentis qui peuvent différer des nôtres. Devenez observateur de votre réaction et de celle de l’autre. Cette personne aussi peut s’exprimer à partir de ses blessures. Osez préciser votre point de vue, prendre votre place. Pratiquez-vous à le faire pas à pas au lieu de fuir dans la peine ou la frustration. Évitez de laisser tout ça prendre du pouvoir sur vous. Sinon, c’est comme avoir vécu quelque chose durant deux minutes et le faire durer très longtemps.
2. Dissociez-vous du rejet. C’est votre opinion, votre projet qui peut être rejeté et non vous personnellement. Inutile de se rejeter soi même en plus. Si une personne veut s’éloigner de vous, ce n’est pas nécessairement dû à vous, mais en rapport avec la situation qui ne lui convient pas. Un « non » provenant de qui que ce soit n’a rien à voir avec votre valeur spécifiquement.
3. Cessez de fuir. Le mécanisme de défense associé au rejet est la fuite. Donc, devant ce sentiment, il peut arriver qu’on s’isole dans ce temps-là et que du stress, de l’anxiété émergent pour inconsciemment tenter de se protéger, mais ça ne règle rien. Choisissez plutôt de vous sentir bien ancré au présent, amusez-vous, faites quelque chose qui vous suscite du bien-être, qui vous fait sentir vivant, enjoué, relaxe au lieu de ruminer ce qui est déjà passé et fuir dans des scénarios activés par le mental. Ça ne veut aucunement dire de ne pas régler ses problèmes, de ne pas prendre position, mais d’éviter d’amplifier inutilement, générant ainsi des cycles de souffrances multipliés.
4. Dire non au mal-être. Dans le cas des sentiments difficiles comme le rejet, on demeure trop souvent soumis à l’émotion ou à une autre personne par exemple. Il importe de devenir observateur de ce qui est et agir comme un acteur de changement. La peur de se tromper, d’être jugé, la soumission, gardent l’être comme dans une cage inutilement. Osez faire de nouvelles choses qui optimisent votre confiance et votre estime personnelle et vous éloignerez davantage les situations qui suscitaient ces états limitatifs. Faites-vous aider au besoin par un thérapeute de confiance.
5. Redéfinir vos perceptions. On vous a refusé une promotion… Au lieu de dire « On m’a exclu de la liste des gens retenus », vous pourriez dire « Ma candidature n’a pas été retenue ». Au lieu de dire « Tel ami m’a rejeté », vous pourriez dire, « Nos chemins se sont séparés pour nous amener à vivre autre chose pour le meilleur des deux en ce moment ». Soyez dissocié de la situation en gardant seulement l’apprentissage et non une charge émotionnelle suractivée par l’analyse, le mental, l’ego. Si ça ne fait pas notre affaire, à nous de nous élever au-dessus de ça de façon positive et constructive, et de nous en servir pour rehausser notre confiance et estime personnelle, car la vie nous fera vivre ici et là de telles situations au fil des ans, on le sait. Vous le savez et le ressentez que le fait de maintenir une basse vibration attirera ce que vous redoutez. S’apitoyer ne fait que favoriser le mal-être et le perpétuer. Il en va aussi de la responsabilité des autres, de changer pour le meilleur bien entendu.
6. Un signal pour mettre de l’ordre. Il peut être aussi possible d’utiliser certaines situations de rejet comme un indicateur qui nous informe que des changements peuvent être à faire. Imaginez une personne qui se présenterait à une entrevue d’embauche avec une attitude morose, nonchalante… Eh bien l’exemple parle de lui-même. C’est la même chose sur le plan relationnel, etc. Il peut être aussi important de demander le pourquoi de certains refus à votre interlocuteur pour vous aider à mieux vous connaitre et vous aider à améliorer certains points. Gare aux pensées et croyances défaitistes envers vous-même, comme par exemple « Je ne suis pas à la hauteur », « Cette personne est trop bien pour moi », etc. C’est une forme d’ordre à rétablir que de se trouver de plus en plus une personne merveilleuse qui apprend pas à pas sur la belle route de la vie.
7. Oser dire non. Prenez position pour cesser de vous rejeter vous-même. Osez le dire si quelque chose ne vous plait pas, ne vous convient pas. Vous évitez ainsi l’accumulation de frustrations ou émotions difficiles et vous protégez vos énergies. En plus, vous pourrez passer à autre chose plus rapidement. Et si un désagrément arrive quand même, prenez du recul, confiez-vous, allez faire une marche dans la nature, faites-vous plaisir, pensez à vous !
Bien que sommaires, ces quelques pistes de réflexions si, appliquées quand c’est nécessaire, peuvent vous aider à trouver davantage de sérénité et augmenter votre joie de vivre. Je vous encourage à innover avec vos propres moyens, actions et inspirations et à choisir le bonheur, la santé, la joie profonde au fil des jours.
Source : Line Bolduc
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